https://www.auto-moto.com/marques-au...36.html#item=8
https://www.autoplus.fr/actualite/la...eration-247324
Devoilé en 1976 – et produit à partir de 1977 – le Niva, qui a été conçu pour affronter les hivers sibériens, fut le premier 4×4 au monde à recevoir une caisse autoporteuse. Une construction très moderne pour l’époque, associée à une transmission intégrale permanente, une boîte de transfert (une gamme de rapports courts), un blocage de différentiel central, une suspension avant indépendante et des freins à disques. Sans oublier une carrosserie particulièrement compacte lui offrant des capacités de franchissement hors pair (gués de 60 cm et couches de neige d’un mètre, selon Lada…).
Né à Togliatti, sur la rive gauche de la Volga, le Niva – « champs de blé » en russe – fut, dès 1985, produit en pays « capitaliste », en Grèce, puis en Equateur, en Uruguay, en Egypte et en Ukraine. Fabriqué à plus de 2,2 millions d’exemplaires depuis 1977, par AvtoVaz (dont Renault détient près de 70% du capital), sa production se poursuit, même s’il n’est plus importé en France depuis que Renault a signé l’arrêt de la marque sur notre marché. Sa cote en occasion a d’ailleurs littéralement flambé, dans les mêmes proportions que celle du Defender, alors que son dernier tarif, neuf, n’était que de 11 990 €, et tomba même sous la barre des 10 000 € en version GPL, aide de l’Etat déduite. Pendant dix ans, le Niva restera numéro un des ventes de 4×4 dans tous les pays où il sera vendu et s’illustrera dans de multiples rallyes-raids parmi lesquels le célèbre Paris-Dakar où il monte à trois reprises sur le podium.
Le futur Niva reprendra son patronyme originel…
Inutile de dire que le peuple russe attend beaucoup de ce nouveau Niva dont le patronyme fut repris en 2002 par un modèle badgé Chevrolet, fabriqué par GM-Avtovaz ; ce qui explique que le « Niva » ne s’appelle pudiquement plus que Lada 4×4…
Bref, ce futur Niva, qui reprendra son patronyme originel, sera esthétiquement proche du Lada 4×4 Vision dévoilé en 2018 au Salon de Moscou. A noter que depuis le 1er janvier, c’est un français, ancien du design chez Dacia, Jean-Philippe Salar, qui devient vice-président et directeur du design de Lada.
Développé sur la plateforme CMF-B, qui sera commune à tous les futurs modèles Lada et Dacia, le futur Niva devrait logiquement partager une grande partie de sa base technique avec le Dacia Duster et sera bien sûr doté d’une transmission intégrale permanente avec gamme de rapports courts, d’une garde au sol conséquente et d’une « construction robuste » (sic). Nous voici rassurés !
Si l’on se réfère à la seule et unique illustration (et à celles du 4×4 Vision), sa ligne, ses proportions et son gabarit semblent très fidèles à ceux du Niva originel. Rappelons que Lada détient 20% de parts de marché en Russie et que quatre autres nouveaux modèles « made in Togliatti » seront dévoilés d’ici 2025.
En attendant le lancement de ce nouvel opus, en 2024, l’ancien Niva fête ses 45 ans et poursuit sa carrière jusqu’à la fin de l’année où sa production cessera. Il a d’ailleurs subi, fin 2019, un ultime restylage, assez profond, avec notamment l’adoption d’une nouvelle planche de bord plus moderne, ce qui n’était pas difficile ! Le tsar est mort, vive le tsar !
https://www.autoplus.fr/actualite/la...eration-247324
Devoilé en 1976 – et produit à partir de 1977 – le Niva, qui a été conçu pour affronter les hivers sibériens, fut le premier 4×4 au monde à recevoir une caisse autoporteuse. Une construction très moderne pour l’époque, associée à une transmission intégrale permanente, une boîte de transfert (une gamme de rapports courts), un blocage de différentiel central, une suspension avant indépendante et des freins à disques. Sans oublier une carrosserie particulièrement compacte lui offrant des capacités de franchissement hors pair (gués de 60 cm et couches de neige d’un mètre, selon Lada…).
Né à Togliatti, sur la rive gauche de la Volga, le Niva – « champs de blé » en russe – fut, dès 1985, produit en pays « capitaliste », en Grèce, puis en Equateur, en Uruguay, en Egypte et en Ukraine. Fabriqué à plus de 2,2 millions d’exemplaires depuis 1977, par AvtoVaz (dont Renault détient près de 70% du capital), sa production se poursuit, même s’il n’est plus importé en France depuis que Renault a signé l’arrêt de la marque sur notre marché. Sa cote en occasion a d’ailleurs littéralement flambé, dans les mêmes proportions que celle du Defender, alors que son dernier tarif, neuf, n’était que de 11 990 €, et tomba même sous la barre des 10 000 € en version GPL, aide de l’Etat déduite. Pendant dix ans, le Niva restera numéro un des ventes de 4×4 dans tous les pays où il sera vendu et s’illustrera dans de multiples rallyes-raids parmi lesquels le célèbre Paris-Dakar où il monte à trois reprises sur le podium.
Le futur Niva reprendra son patronyme originel…
Inutile de dire que le peuple russe attend beaucoup de ce nouveau Niva dont le patronyme fut repris en 2002 par un modèle badgé Chevrolet, fabriqué par GM-Avtovaz ; ce qui explique que le « Niva » ne s’appelle pudiquement plus que Lada 4×4…
Bref, ce futur Niva, qui reprendra son patronyme originel, sera esthétiquement proche du Lada 4×4 Vision dévoilé en 2018 au Salon de Moscou. A noter que depuis le 1er janvier, c’est un français, ancien du design chez Dacia, Jean-Philippe Salar, qui devient vice-président et directeur du design de Lada.
Développé sur la plateforme CMF-B, qui sera commune à tous les futurs modèles Lada et Dacia, le futur Niva devrait logiquement partager une grande partie de sa base technique avec le Dacia Duster et sera bien sûr doté d’une transmission intégrale permanente avec gamme de rapports courts, d’une garde au sol conséquente et d’une « construction robuste » (sic). Nous voici rassurés !
Si l’on se réfère à la seule et unique illustration (et à celles du 4×4 Vision), sa ligne, ses proportions et son gabarit semblent très fidèles à ceux du Niva originel. Rappelons que Lada détient 20% de parts de marché en Russie et que quatre autres nouveaux modèles « made in Togliatti » seront dévoilés d’ici 2025.
En attendant le lancement de ce nouvel opus, en 2024, l’ancien Niva fête ses 45 ans et poursuit sa carrière jusqu’à la fin de l’année où sa production cessera. Il a d’ailleurs subi, fin 2019, un ultime restylage, assez profond, avec notamment l’adoption d’une nouvelle planche de bord plus moderne, ce qui n’était pas difficile ! Le tsar est mort, vive le tsar !
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