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Em 1997
La violence et la grève des routiers en France
[Londres, le 4 novembre 1997]
Après le blocage des routes par des routiers français, le Secrétaire général de Force ouvrière déclare: "Il faut absolument éviter que la violence ne s'isntalle dans ce conflit. On ne le réglera pas par la force." (Le Monde, 4 novembre 1997, p. 8).
En bloquant la circulation par la contrainte, la menace et l'intimidation, ces hommes n'usent donc pas de violence. Mais attention! il y aurait violence si quelqu'un tentait de forcer le barrage. Le violent n'est pas celui qui interdit par la force à quelqu'un de circuler librement, mais celui qui écarterait le matamore de son chemin. Le vautour n'est pas violent dès lors que la colombe se soumet, mais celle-ci ferait preuve de violence si elle disait "non serviam".
Cette conception institutionnalise le droit du plus fort en niant celui d'opposer la violence défensive à la violence offensive. L'étatisme nous a bien habitués à l'idée que la violence n'est pas dans l'initiative de l'agresseur mais dans la résistance de la victime.
(© Pierre Lemieux 1997)[Londres, le 4 novembre 1997]
Après le blocage des routes par des routiers français, le Secrétaire général de Force ouvrière déclare: "Il faut absolument éviter que la violence ne s'isntalle dans ce conflit. On ne le réglera pas par la force." (Le Monde, 4 novembre 1997, p. 8).
En bloquant la circulation par la contrainte, la menace et l'intimidation, ces hommes n'usent donc pas de violence. Mais attention! il y aurait violence si quelqu'un tentait de forcer le barrage. Le violent n'est pas celui qui interdit par la force à quelqu'un de circuler librement, mais celui qui écarterait le matamore de son chemin. Le vautour n'est pas violent dès lors que la colombe se soumet, mais celle-ci ferait preuve de violence si elle disait "non serviam".
Cette conception institutionnalise le droit du plus fort en niant celui d'opposer la violence défensive à la violence offensive. L'étatisme nous a bien habitués à l'idée que la violence n'est pas dans l'initiative de l'agresseur mais dans la résistance de la victime.
Actualmente
france
Insatisfaits, les routiers poursuivent leur action
Hausse du gazole . Les mesures annoncées jeudi par le gouvernement pour compenser la flambée du prix du carburant n’ont pas convaincu les transporteurs.
Bussereau n’a pas réussi à éteindre l’incendie. Jeudi, les - organisations patronales du secteur routier se sont déclarées insatisfaites des mesures annoncées par le secrétaire d’État aux Transports pour soutenir les transporteurs touchés par la flambée du prix du gazole (+ 20 % depuis le début de l’année). Elles maintiennent donc la mobilisation.
Deux mesures phares ont été mises en place par le gouvernement, après plusieurs actions de blocage de routiers. Dominique Bussereau a promis un « étalement du paiement des charges fiscales et sociales », à savoir la TVA, la taxe professionnelle, les cotisations de Sécurité sociale et de chômage. Il a également annoncé une « accélération du remboursement de la TIPP » (taxe intérieure sur les produits pétroliers ) : une avance de 60 % sur le remboursement du premier trimestre 2008 sera effectuée, correspondant à un « versement immédiat de 100 millions - d’euros sur les 320 versés chaque année ».
« Pipeau »
Par ailleurs, le secrétaire d’État a souligné l’adoption, jeudi après-midi à l’Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’économie (LME), d’un amendement du gouvernement qui obligera un client d’un transporteur routier à répercuter sur le prix de la prestation la hausse du prix du gazole. Il prévoit également d’engager prochainement une discussion avec les sociétés d’autoroute pour une « modération des péages autoroutiers qui ont subi une trop forte hausse ces dernières années ».
« Pipeau », a répliqué le président de l’OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens), tandis que l’UNOSTRA et la FNTR se disaient déçues par les mesures. Si toutes envisagent une action nationale, seule la FNTR a précisé une date, celle du 16 juin, pour l’organisation d’opérations escargot sur l’ensemble du territoire.
Côté salariés, le plan d’action du gouvernement a également provoqué l’inquiétude de la CFDT des transports, sur la question du temps de travail. Dominique Bussereau a prévu d’ouvrir une concertation sur l’application du rapport de centre d’analyse stratégique (CAS), qui propose d’améliorer la compétitivité du transport français. Notamment en ne considérant plus les temps de chargement comme du temps de travail effectif. « Nous ne laisserons pas attaquer impunément des acquis des luttes de 1994 et 1997 », a prévenu le syndicat.
Sur le front « pétrole cher », la mobilisation des routiers risque de rejoindre celle des artisans taxis. Lundi 16 juin, le groupe de travail sur les conséquences de la hausse du carburant pour les taxis doit rendre ses conclusions. En fonction des mesures proposées, la Fédération nationale des artisans du taxi (FNAT) a retenu la date du 17 pour une éventuelle manifestation nationale à Paris.
Hier, des opérations escargot ont été menées par différentes professions touchées par la flambée du prix de l’énergie (routiers, taxis, ambulanciers, auto-écoles, agriculteurs) dans l’Yonne, en Dordogne et Aveyron. À Nancy, des ambulanciers et chauffeurs de taxi qui souhaitaient manifester à l’occasion de la venue de François Fillon dans la ville ont été maintenus par la police à distance du - premier ministre.
Fanny Doumayrou
Fonte L'humanité
Insatisfaits, les routiers poursuivent leur action
Hausse du gazole . Les mesures annoncées jeudi par le gouvernement pour compenser la flambée du prix du carburant n’ont pas convaincu les transporteurs.
Bussereau n’a pas réussi à éteindre l’incendie. Jeudi, les - organisations patronales du secteur routier se sont déclarées insatisfaites des mesures annoncées par le secrétaire d’État aux Transports pour soutenir les transporteurs touchés par la flambée du prix du gazole (+ 20 % depuis le début de l’année). Elles maintiennent donc la mobilisation.
Deux mesures phares ont été mises en place par le gouvernement, après plusieurs actions de blocage de routiers. Dominique Bussereau a promis un « étalement du paiement des charges fiscales et sociales », à savoir la TVA, la taxe professionnelle, les cotisations de Sécurité sociale et de chômage. Il a également annoncé une « accélération du remboursement de la TIPP » (taxe intérieure sur les produits pétroliers ) : une avance de 60 % sur le remboursement du premier trimestre 2008 sera effectuée, correspondant à un « versement immédiat de 100 millions - d’euros sur les 320 versés chaque année ».
« Pipeau »
Par ailleurs, le secrétaire d’État a souligné l’adoption, jeudi après-midi à l’Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’économie (LME), d’un amendement du gouvernement qui obligera un client d’un transporteur routier à répercuter sur le prix de la prestation la hausse du prix du gazole. Il prévoit également d’engager prochainement une discussion avec les sociétés d’autoroute pour une « modération des péages autoroutiers qui ont subi une trop forte hausse ces dernières années ».
« Pipeau », a répliqué le président de l’OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens), tandis que l’UNOSTRA et la FNTR se disaient déçues par les mesures. Si toutes envisagent une action nationale, seule la FNTR a précisé une date, celle du 16 juin, pour l’organisation d’opérations escargot sur l’ensemble du territoire.
Côté salariés, le plan d’action du gouvernement a également provoqué l’inquiétude de la CFDT des transports, sur la question du temps de travail. Dominique Bussereau a prévu d’ouvrir une concertation sur l’application du rapport de centre d’analyse stratégique (CAS), qui propose d’améliorer la compétitivité du transport français. Notamment en ne considérant plus les temps de chargement comme du temps de travail effectif. « Nous ne laisserons pas attaquer impunément des acquis des luttes de 1994 et 1997 », a prévenu le syndicat.
Sur le front « pétrole cher », la mobilisation des routiers risque de rejoindre celle des artisans taxis. Lundi 16 juin, le groupe de travail sur les conséquences de la hausse du carburant pour les taxis doit rendre ses conclusions. En fonction des mesures proposées, la Fédération nationale des artisans du taxi (FNAT) a retenu la date du 17 pour une éventuelle manifestation nationale à Paris.
Hier, des opérations escargot ont été menées par différentes professions touchées par la flambée du prix de l’énergie (routiers, taxis, ambulanciers, auto-écoles, agriculteurs) dans l’Yonne, en Dordogne et Aveyron. À Nancy, des ambulanciers et chauffeurs de taxi qui souhaitaient manifester à l’occasion de la venue de François Fillon dans la ville ont été maintenus par la police à distance du - premier ministre.
Fanny Doumayrou
Fonte L'humanité
O "outros" os chamados "ilegítimos" que por acaso devem fazer o grosso dos tais 10.000 associados, viram a tal "meia dúzia" de empresas aceitar este acordo.
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